Bulletin d'information de
l'Amicale Sportive du TRiple Effort Creillois
FFTRI

Corps Astral

n°14 Octobre 1996

 

 

 

Un futur Triathlète est né le 18 Octobre, c’est Robin, le fils de Franck et Corinne. La mère et l’enfant se portent bien, longue vie à Robin et vive le roi ARTHUR !

J’entends déjà Franck qui râle parce que l’on appelle son petit Robin des Bois.

 

 

Editorial


EMBRUN

Il a fait beau et chaud ! et alors ?

Frédéric Dard a écrit :

" L’amour cela ne se dit pas, cela se fait ! "


Patrick Lefèvre ajoute :

" Embrun c’est pareil " !

Je vais quand même vous raconter un peu de cette belle journée de promenade en montagne.

Patrick Lefèvre
Président de L'ASTRE

Assemblée Générale 96

Vous trouverez ci-joint l’ordre du jour tenant lieu de convocation. N’oubliez pas de prévenir Franck de votre participation.

Pour 97 nous demeurerons un des clubs les moins chers. En préparation un effectif Duathlon renforcé.

 

EMBRUN 96

Embrun cela se prépare, surtout dans la tête. Patrice, lui, se prépare depuis 92 avec 2 participations non abouties, dans le prochain numéro il vous fera état des sentiments qui l’unissent à cette course mythique. Avec Christophe, nous avions fait une répétition l’an dernier en repèrant le parcours, et nous nous sommes décidés lorsque la perspective de monter une équipe s’est présentée. Ceci sous l’impulsion d’un certain Laurent Deroual (dégonflé !). Cela se prépare aussi en arrivant quelques jours à l’avance et en avalant des kilos de pâtes, riz et gâteaux de semoule. Le vélo est adapté avec les développements ad hoc et bardé de ravitaillement. Pour ma part, j’avais emmené 6 tubes de fructose et un sandwich jambon, sans oublier le camelback d’Isostar et 2 bidons.

Nous sommes partis en vélo de bon matin, après une baignade prolongée, démarrée dans le noir. La règle est claire, pour venir à bout de ce monstre de 230 km, " ne pas s’énerver ".

Déjà dans l’eau, il faut garder son sang froid. Boire la tasse, en général, n’est pas agréable, la boire dans le noir relève du film catastrophe. A 6 heures du matin, nous sommes 500 sur la ligne avec pour seul guide une torche placée à l’arrière d’un canoë, tout au bout de la ligne droite un gyrophare dans un zodiac. En fait, c’est Christophe qui me l’a dit, moi je n’ai rien vu, en plus cela ne s’est pas arrangé avec le jour puisque nous avons alors été éblouis et qu’une petite brume a envahi le plan d’eau.

A la sortie de l’eau, après 1h20, j’aperçois Christophe dans le parc à vélo, Patrice est déjà parti depuis 5 bonnes minutes. Dès la première bosse et sous l’influence des encouragements de la foule et de la famille, je monte debout. Très vite je me rappelle la règle , " ne pas s’énerver ". Tout va bien, mon vélo est très bien préparé, je l’ai muni d’un développement de 30x23, qui doit me permettre de tout monter sans dépasser mon palier de 160 pulsations. J’ai fait quelques sorties dont une de 50 km à Embrun, avec ce matériel pour vérifier que tout allait bien. Et pourtant après seulement 10 km, j’ai quelques difficultés à changer de plateau, puis je ressens un jeu dans la pédale de droite, je suis en train de perdre mon pédalier !!

Bien entendu, ayant allégé le vélo au maximum, je n’ai pas la clé qui va bien. Au premier ravitaillement, je réclame l’aide de l’assistance et un des bénévoles part chez lui à la recherche du précieux outil. J’attends environ 10 mn assis sur la fontaine en contemplant les autres triathlètes qui passent. Enfin il arrive et miracle, il me passe la clé, et après quelques secondes, j’enfourche sauvagement mon vélo, remerciant " M. Doux ". Environ 10 mn se sont écoulées, je suis totalement surexcité, d’avoir mal préparé mon vélo et surtout d’avoir frôlé l’abandon pour une telle connerie après seulement 10 km.

J’ai donc oublié la règle , " ne pas s’énerver ", je reprends 4 ou 5 gars très rapidement et me retrouve avec une douleur abdominale phénoménale. Heureusement, la perspective de faire un bout de chemin avec Christophe que je rattrape au 50 km me redonne goût à la course.

Pendant ce temps, Patrice caracole devant

*Nous entamons l’ascension de l’Izoard. Christophe s’arrète quelques minutes à Arvieux pour quitter le maillot cycliste, je ne le reverrai plus. En proie à de violentes douleurs dorsales, il va à plusieurs reprises s’étirer mais la douleur sera la plus forte. Après avoir absorbé 176 km et plus de 300 m de dénivelé, il coince au retour dans Embrun au pied de cette salop... de côte de Chalvet, boucle de 10 km et pente horrible que nous infligent les organisateurs. Le lendemain, Christophe savait déjà qu’il reviendrait à Embrun !!!

Pour se motiver, c’est très simple. Il suffit de se dire que l’on passera la prochaine bosse, il y en a toujours une qui s’approche. D’ailleurs, dans les rares bouts droits, le vent de face nous donnait envie de grimper. Grimper encore grimper, le trente dents a bien servi. Patrice, lui, s’était armé d’un 36x26. Dans l’Izoard comme dans le mur de Pallon, j’ai vu beaucoup de gars en équilibre ou même à pied à cause de développements bien trop gros. Il faut savoir que le futur vainqueur, le hollandais Kool avait 39x26.

A la fin du vélo, je suis confronté à un problème que je n’avais jamais connu, peut-être parce que je n’étais jamais resté 8 h sur un vélo, j’ai la plante des pieds en feu. Un petit massage de Marc et la machine est repartie. Et bien voilà plus que 42 km à courir. En fait j’étais déjà très content de finir le vélo et ce que je pourrai courir sera un bonus. Patrice cavale devant. A ma grande surprise, je me sens très bien, peut-être un peu trop et Johann Kropl qui m’accompagne pendant quelques km me donne le conseil du coureur expérimenté : " ne t’emballe pas ".

Presque surpris, je termine le premier semi marathon, accompagné de Valérie qui me suit en vélo. Au début du second tour, Patrice a fait une petite sieste dans l’herbe si bien que je le croise tout prêt du demi tour sur la digue près du km 30. C’est l’euphorie, nous allons terminer. Quelques minutes plus tard à 10 km du but, une fringale et pourtant, j’avais cru avaler tout ce qu’il fallait à chaque ravito. Alors, grossière erreur, j’avale une dose de fructose et là, c’est l’hypoglycémie réactive dans toute sa splendeur. Vertige, nausée et manque de chance, je suis à 10 m du seul banc du parcours. Une seule envie, m’asseoir, 30 s plus tard une nouvelle envie m’allonger. Quelques secondes après, je suis pris en charge par les secouristes qui ne me laisseront pas repartir. De toute façon, cela faisait 14h que j’étais parti et déjà tellement content d’en être arrivé là.

Patrice, pendant ce temps là, continue son bonhomme de chemin. Iil termine en un peu plus de 15h considérant qu’il avait plus souffert que les années précédentes. Mais, il en avait tellement envie et à Embrun, il faut vouloir terminer ! Bravo belle leçon.

 

Autres Compétitions

Nice 96, Marc et Tonio sont au départ. Pour Marc, c’est la suite d’une longue série. Pour Tonio, c’est une découverte. Un coup d’essai qui est un coup de maître, après son 7h38 de Val de Reuil l’an dernier, il réussit 7h35 à Nice malgré la perte de sa selle !

Marc, en véritable métronome, termine en un peu plus de 8 h, comme d’habitude !

Défi vert du 20 Octobre, la " Deroual Connexion " a encore frappé. Deux équipes PRISUNIC au départ avec Patrice et Christophe, elles terminent respectivement 33 et 42 ème.

 

Naïades 97

Notre gentil organisateur, Jean-Jacques Guilbert, innove pour la quatrième édition, le stage est prolongé, il passe d’une semaine à 10 jours. Excellente initiative.

Rendez-vous au camping des Naïades près de Port Grimaud dans le Var du 1 au 10 Mai 1997

Faites lui parvenir rapidement votre préinscription !

GUILBERT Jean Jacques 35 Rue de la salle 91150 ETAMPES (01 64.94.59.35).

 

Triathlète sur INTERNET

 

 

J’ai essayé, c’est génial.

Les rubriques de Mark Allen, les compétitions, les classements. Tout y est. A découvrir également d’autres adresses pour les cyclistes.

Devenez des triathlètes virtuels, c’est tellement moins fatigant!

 

Troc et Dialogue

Vente

Christophe vend toujours son vélo état neuf :

Franck vend Alu 7005 soudé 55 équipé Shimano 105

TBE 3000 F

Divers


Christophe
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DECATHLON

 

Tous nos voeux de prompt rétablissement à D. Corbel,
qui se bat actuellement contre un virus tenace !